• tai-chi-chuan, taï-chi-chuan ou taï-chi , ou bien taiji quan (trad. 太極拳 ;simpl. 太极拳 ; pinyin : tàijí quán est un art martial chinois. Les sinogrammes du taiji quan sont composés des éléments Tàiji 太極 (faîte suprême) et quán 拳 (poing) et souvent traduits par « boxe du faîte suprême » ou « boxe avec l'ombre » car l'observateur a l'impression que le pratiquant se bat avec une ombre. Une autre traduction courante est « la boxe de l'éternelle jeunesse », le faîte suprême pouvant être traduit moins littéralement par « immortalité » (le but suprême chez les taoïstes) . C'est un art martial chinois (Wushu) appartenant au groupe des styles internes, au même titre que le Hsing I Ch'uan et le Bagua zhang.

    Le tai-chi-chuan en tant qu'art martial interne insiste sur le développement d'une force souple et dynamique appelée jing, par opposition à la force physique pure.

     

     


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  • La lutte a toujours été très populaire. D'anciens reliefs égyptiens et babyloniens représentent des lutteurs utilisant la plupart des prises connues du sport moderne.

    Dans la Grèce antique, la lutte occupait une place privilégiée dans les légendes et dans la littérature : les compétitions de lutte, brutales à de nombreux égards, étaient le point culminant des jeux de l'Olympe. Les Romains firent de nombreux emprunts à la lutte grecque, éliminant son caractère brutal mais n'ajoutant rien de nouveau.

    Le Japon a une tradition de lutte vieille de quelque 2 000 ans. Le premier combat enregistré dans les annales japonaises remonte à 23 av. J.-C.

    Au Moyen Age, la lutte demeura populaire et bénéficia du patronage de nombreuses maisons royales, particulièrement celles d'Angleterre, de France et du Japon. En Grande-Bretagne et en Europe, la lutte commença à se répandre pendant le XIXe siècle et était connue depuis longtemps dans des contrées beaucoup plus reculées. La Mongolie, par exemple, possède une longue tradition de lutte. L'Inde et le Pakistan ont produit de nombreux lutteurs célèbres.

    Certains pays ont développé un style particulier : Schwingen en Suisse, Glima en Islande, Sambo en Russie et Yagli en Turquie, où la tradition est très ancienne.

    Comme pour la boxe, les lutteurs sont répartis en catégories de poids. Pour les championnats olympique et mondial de lutte libre et de lutte gréco-romaine, les poids vont de 48 kg pour les poids mouche à plus de 100 kg pour les poids super-lourds.

    Une catégorie ouverte à tous faisait partie des premiers jeux Olympiques modernes en 1896 et fut remportée par l'Allemand Carl Schuhmann qui, curieusement, ne mesurait que 1,57 m. La lutte libre figura pour la première fois aux Jeux de 1904.

    Un championnat du monde officieux de lutte gréco-romaine se tint à Vienne, en 1904 ! Le premier championnat du monde officiel fut organisé à Helsinki en 1921, puis un second en 1922, mais ce fut le dernier avant 1950. Depuis, il se tient régulièrement (et désormais annuellement) les années non olympiques. Le premier championnat du monde de lutte libre eut lieu à Helsinki, en 1951.

    Une très grande majorité des champions du monde de lutte viennent de Bulgarie, de Finlande, de Hongrie, d'Iran, du Japon, de Russie, de Suède, de Turquie et des Etats Unis. Les Japonais semblent avoir davantage de succès dans les catégories les plus légères et leur talent doit beaucoup à leurs arts martiaux, particulièrement le Judo et le Sumo.
    La France compte environ 10 000 licenciés


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  • Le mot japonais "Judo" veut dire "voie de la souplesse". Le judo peut représenter plusieurs choses; c'est un sport, un art, une discipline, une activité sociale et de loisir, un conditionnement physique, un moyen d'autodéfense ou de combat et une manière de vivre. Le judo est unique car tous les groupes d'âge, les deux sexes et la plupart des personnes handicapées peuvent participer ensemble à l'apprentissage et à la pratique de ce sport. Le judo est une activité peu coûteuse à laquelle on peut participer pendant toute l'année et qui attire les gens de tous les milieux.

    Le judo vise la défense plutôt que l'attaque. L'objectif est de maîtriser son adversaire en appliquant les principes d'action-réaction et du contrôle de l'équilibre ; pour ce faire, on utilise des projections et des immobilisations qui sont basées sur l'ancien art du jujitsu. Le judo vise à subjuguer, et non blesser l'adversaire comme était le cas dans le jiu-jitsu traditionnel.

    Le Gokyo (Cinq Principes Techniques) et le Itsutsu No Kata (Cinq Principes énergétiques) représentent donc les deux aspects fondamentaux du Judo originel du Maître Kano en liaison directe avec l'origine chinoise antique des Ecoles Kito-ruy et Yoshin-ryu. Malheureusement il faut désormais admettre que le Gokyo originel, le Koshiki No Kata, le Itsutsu No Kata, qui forment respectivement le corps (Tai), la technique (Gi) et l'esprit (Shin) du Judo classique ne sont que fort peu pratiqués et étudiés dans le Judo sportif... ou ne servent qu'à des démonstrations.

    "Le but principal du judo se trouve dans ce point. Il cherche à augmenter la force humaine, la moralité et l'esprit par des moyens et efforts humains. Il a tendance à former les jeunes pour qu'ils aient les habitudes et les conditions favorables à la réalisation de grandes entreprises."


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  • Le nunchaku a deux vulnérabilités principales:

    1-Après contact du nunchaku avec une surface (de chair ou autre), le pratiquant doit reprendre son contrôle avant de pouvoir attaquer à nouveau car son mouvement n'est plus prévisible (par exemple, en amortissant son mouvement sur ses cuisses et en le relançant). Cela est principalement un handicap si le coup n'a pas touché l'adversaire mais l'environnement, ou s'il y a plusieurs adversaires.

    2-Le joint flexible (corde, chaîne) est à la base du mouvement. La police australienne aurait renoncé à l'utilisation du nunchaku après avoir constaté qu'une défense possible contre celui-ci était de glisser un bâton au niveau du joint. Le nunchaku s'enroule alors autour de ce point de pivot improvisé et, en levant le bâton, l'adversaire pourrait en théorie arracher le nunchaku des mains de son utilisateur.


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  • L'énergie en spirale

    Le mouvement de Kinomichi s'exprime selon une spirale. Elle est perçue directement dans le corps des partenaires. Elle intègre la ligne droite et le cercle. Les mouvements se font par une avancée progressive. De la statique à la dynamique, l'énergie se déploie en une spirale identique et réalise l'unité du lent et du rapide au-delà des oppositions de surface. Les chaînes musculaires elles aussi sont sollicitées en suivant cette figure. Cette hélice répartit l’effort depuis les chevilles jusqu'aux poignets et aux cervicales. Elle dissout les tensions et prévient les contraintes articulaires notamment celles si fréquentes de la charnière dorso-lombaire.

     

    Le contact

    Le contact tel que le propose Maître Noro est une alternative à la notion d'attaque ou de défense, s'exprimant au travers de poussées ou de saisies, atemi ou dori. Le Kinomichi n'exige pas de soumission et ne recherche pas un pouvoir qui serait de domination, mais souligne plutôt l'importance tant de uke que de tori. Le contact, sous la forme d'une saisie ou d'une poussée, est l'exigence d'une sincérité mutuelle dans l'engagement ainsi que d'une perception de soi et d'autrui. Il est simple, ferme et plein d'attention. Pour dégager son orientation, Maître Noro a codifié seize formes de contact.
    Lors de la pratique du Kinomichi, l'ouverture à l'autre s'exprime par une attitude bienveillante. Le sourire, constamment sollicité par Maître Noro lors de la pratique, est un élément important du contact et un des nombreux aspects de la manifestation de l'Art. La qualité du toucher, du regard et du kamae, posture, sont significatives d'un échange chaleureux. De plus, le contact ne s'arrête pas au partenaire direct et comme zanshin, présence de l'esprit, il englobe l'ensemble des pratiquants présents sur le tatami. Il permet l'expression de l'énergie et du cœur.

     

    L’énergie et le cœur

    Maître Masamichi Noro développe son enseignement dans deux directions : le ki et le shin, l’énergie/souffle et le cœur. Dans une perspective physiologique occidentale, le corps produit le mouvement en mobilisant les muscles dont l’effort est soutenu par le travail respiratoire et cardiaque. Cette compréhension de la génération d’énergie est issue des Lumières européennes comme l’a montré Georges Vigarello et ne rend pas compte d’une conception extrême orientale reposant sur le ki. Afin de transférer à l’élève cette capacité à mobiliser le ki, les maîtres japonais ont élaboré une pédagogie que Maître Masamichi Noro a su adapter au corps et à la mentalité occidentale. La technique consiste en une conduite du ki : emprunter, conduire et restituer le ki. Il ne s’agit pas tant donc de générer à partir d’un centre que d’établir une circulation de la Terre vers le Ciel, de l’appui au sol vers le partenaire, au long d’un bras, d’un bâton ou d’un sabre. Cependant, si la direction est verticale, le sens donné est ascendant. A cet effet, Maître Masamichi Noro recourt au cœur, shin . Selon sa perspective, le shin permet non seulement de ressentir l’autre mais encore plus de dépasser l’antagonisme soi/autrui. « S’il m’est avantageux de m’élever, je dois admettre qu’il en est de même pour autrui et que l’effet de la technique ne m’appartient pas uniquement mais qu’il vaut pour nous deux ». Le shin est la condition d’une empathie, d’un mouvement vers l’autre. En ce sens, nous pouvons comprendre la parole de Morihei Ueshiba : « Mon Aïkido est amour». Si le ki soutient le geste, le shin en module la palpitation. Il met en harmonie deux cadences, ce qui permet aux deux partenaires de tendre vers l’Aïki, l’harmonie des souffles. Pour Maître Masamichi Noro, le couple ki - shin est primordial au point qu’il en fait l’exigence du plus haut niveau.


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