• Petit Glossaire du Kyûdô & quelques Citations

     


    • Petit Glossaire •


    Quelques termes propres au Kyudo :

    Hassetsu : apprentissage et pratique des 8 phases du tir.

    Makiwara : tir rapproché sur la botte de paille.

    Kinteki : tir traditionnel à 28 mètres.

    Kokyu : travail sur le va-et-vient du souffle pendant l'enchaînement gestuel du tir.

    Taihai : position et déplacements de base.

    • Citations •

    "La cible est un Miroir qui permet de nettoyer, de polir notre Cœur, notre Esprit, à travers la réflexion de notre propre image, tir après tir... à travers une pratique longue et authentique qui révèle notre Dignité naturelle d'être humain... laquelle peut alors rayonner dans le Monde." Kanjuro Shibata XX Sensei.

    "Une flèche, une vie", tel était le principe inculqué aux Samûrai.
    Aujourd’hui encore, cette expression est répétée par les maîtres d’arc. Dans une interview à féminin psycho, Laurence Oriou, première femme occidentale à avoir obtenu le titre de Kyoshi (plus haut grade décerné dans la discipline du Kyudo) explique que ce principe exprime toute l’essence du Kyudo : mettre toute son âme dans chaque flèche.

    "Le Kyûdô est la voie de la vertu parfaite. Dans le tir, chacun doit chercher la justesse en lui-même. C’est avec la justesse en soi qu’on peut procéder au tir." Dans deux textes : le "Raiki Shagi" et le "Shaho Kun".

    "Un des caractères les plus notables dans l’exercice du Kyudo, et en fait de tous les "arts" tels qu’on les étudie au Japon, c’est qu’on n’en attend pas des résultats simplement utilitaires ou des jouissances uniquement esthétiques, mais qu’on y voit un moyen de former le mental." Le Zen dans l’Art Chevaleresque du Tir à l’Arc de E.Herrigel.

     


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  • L'aikido

     

     

     

     

     

    Qu'est-ce-que l'aikido ?

    L'aikido est l'art martial passif par excellenceLe but essentiel de l'aikido estt l'harmonie, c'est pourquoi les techniques de cet art martial sont basées sur la non-résistance. La chose essentielle pour pratiquer l'aikido n'est donc pas la force mais belle est bien la volontéMalgré la ''non-force'', personne ne peut résister aux nombreux mouvements circulaires et fluides de l'aikido. L'apprentissage de cet art est le plus long parmi tous les autres arts martiaux. Mais rassurez-vous après deux ans de pratique vous pouvez vous défendre contre toutes sorte d'attaques.

     

     veut dire harmonie,
    ki signifie énergie,
    do la voie.
    Ainsi l'aikido se résume à la voie de l'harmonisation grâce aux énergies. 

     

    A qui s'adresse t-il ?


    L'aikido s'adresse à tout ceux qui ont la capacité de tourner une poignée de porte. En effet l'aikido n'utilise aucune force et ne nécessite pas une grande taille. Cet art ce veut l'un des plus approprié pour les femmes et les enfants. Le physique n'est pas important. Ainsi il n'y a qu'une seule chose importante pour pouvoir débuter l'aikido, la volonté.

     

    Les différents styles 

    • Style yoshinkan : consideré comme "plus dure", met l'accent sur les atémis
    • Style aïkikai : aïkido de loin le plus répandu. Le style est caractérisé par la fluidité des techniques, la relative concision du panel de techniques, un refus de l'efficacité immédiate mais plutôt une recherche de la justesse et de l'acquisition des principes de l'aïkido. 
    • Style Aïkibudo : forme la plus moderne
    • Style Tomiki Ryu : seul style fait pour la compétition
    • Style Shin-shin Toitsu Aïkido : signifie "unification du corps et de l’esprit". Le style est axé sur la pratique et le controle du ki. Malheureusement ce style tente à disparaître, il n'est pratiqué qu'aux États-Unis.
    • Style Yoseikan : composé d'un mélange d'autre arts martiaux
    • Style Iwama Ryu : contient beaucoup de techniques avec armes

     

     

     

     

     

     


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  • Le Shorinji Kempo

     

     

     

     

     

    Pour résumer le Shorinji Kempo est à la fois un art martial traditionnel et un système d'auto-défense.

    Quels bénéfices peut-on tirer de ce sport ?

    • l'amélioration de la condition physique
    • le développement de l'esprit
    • la capacité d'auto-défense

     

    A qui est-il accessible ?

    A tout le monde. Le Shorinji Kempo est ouvert à tous car sa pratique ne nécessite ni force ni souplesse particulière. A travers son apprentissage, chacun peut progresser à son rythme et améliorer son équilibre, sa coordination et, au fil des entraînements, repousser ses limites en termes de souplesse, d'endurance et de condition physique en général. 

     

     

     

     

     

    Ce sport est-il seulement une maîtrise du corps ?

    Le Shorinji Kempo n'est pas seulement un travail physique, il inclut également un aspect philosophique dans sa pratique à travers plusieurs principes. L'un de ces principes fondamentaux est l'importance du travail à deux. Les partenaires prennent conscience de la nécessité de l'autre pour progresser, et développent le sens de l'entraide et de l'amitié. 
    La méditation zen assise (Chinkon) fait partie intégrante de cet art martial.

     

    Quelles sont les techniquest du Shorinji Kempo ?

    Le Shorinji Kempo combine de multiples aspects : coups de poing, coups de pied, dégagements, projections ou immobilisations sur des saisies. 

    On distingue trois catégories :

    Goho (ou techniques dures) : Cette catégorie comprend les techniques d'esquive, de parade et de contre-attaque sous forme de coups de poings et de coups de pieds. Il s'agit de frapper les points sensibles : c'est l'art de l'atemi.

    Juho : Ce nom regroupe l'ensemble des techniques utilisées sur une saisie. La richesse technique du Shorinji Kempo permet d'envisager des dégagements ou des projections de l'adversaire, ainsi que des immobilisations, des luxations ou des torsions d'articulation.

    Seiho : Ce système de massage et de manipulation de certains points de pression du corps humain permet une remise en forme après l'effort de l'entraînement. En rétablissant la circulation d'énergie, ces massages permettent d'alléger la douleur due à des muscles contractés ou à des articulations trop sollicitées.

     


     

     


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  • Le Pencak-Silat

     

     

     

     

    Le terme de Pencak-Silat


    Pencak Silat (prononcer "penchak") est un mot composé dont les deux éléments ont la même signification, et sont parties intégrantes de la culture des peuples de la région Nusantara, berceau des peuples de race malaise : Indonésie, Malaisie, Singapour et Brunei Darussalam.

     

    Les origines 


    L'homme a toujours cherché comment se défendre : face aux animaux et aux autres hommes. L'évolution des techniques a suivi celle de l'homme :


    • Les formes ont pu s'inspirer de techniques utilisées instinctivement par certains animaux. L'homme a su adapter ces techniques à sa propre anatomie

    • D'instinctives, les formes ont progressé vers des techniques réfléchies, à mesure qu'évoluaient les facultés de réflexion de l'homme ainsi que sa prise de conscience des multiples possibilités offertes par son corps

    • L'intérêt d'une défense collective a poussé les plus experts à réfléchir sur les moyens d'enseigner les techniques aux autres membres de leur entourage. La codification des postures, déplacements, coups et blocages a permis une première approche de l'enseignement des techniques propres à la famille, au village ou au clan.

    • Ces techniques se sont peu à peu diffusées et mélangées aux autres techniques, aidées en cela par les multiples migrations et invasions, ainsi que par les mouvements de population résultants du commerce des épices

    • De la rivalité des clans et des villages en a découlé une réflexion plus approfondie de l'enseignement des techniques de défense, d'où l'émergence des différents styles

     

     

     

     

     

    Le but du Pencak-SIlat


    Les techniques sont utilisées de façon responsable dans le seul but de se défendre contre tout ce qui pourrait porter atteinte à notre intégrité. Les agressions peuvent être de tout ordre : physiques et psychiques.
    L'entraînement en Pencak Silat permet d'apprendre à connaître et exploiter toutes les possibilités offertes par notre corps, dans le but de se défendre. La connaissance de notre corps et de ses possibilités permet en outre d'accéder à un certain état de sérénité et de lucidité : le contrôle de la peur et du stress permet de gérer au mieux certaines situations de conflit.

     



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    Kalaripayat

     

    Le Kalaripayat, Kalarippayat ou Kalarippayattu est un yoga martial ancestral du sud de l’Inde.Technique de self défense redoutable, il est néanmoins fondamentalement non-violent. Ses entraînements, véritable conditionnement de l'être à la protection de la vie, sont un système de soin et de santé par le mouvement et le massage à l'huile. C'est un chemin vers la réalisation de sois, une voie.


       

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Art martial multi-millénaire pratiqué sur la cote du Malabar dans le Kérala au sud-ouest de l'Inde. Matrice du Kung fu de Shaolin, les mouvements s'inspirent du comportement des animaux :

     



     

     

     

     

        ELEPHANT

     

     

     

     

     

     

     

        CHEVAL

     

     

     

     

     

     

     

     

     

         SANGLIER

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

        POISSON

     

     

     

     

     

     

     

     

        LION

     

     

     

     

     

     

    La discipline 

     

    Le Kalaripayat est une méthode rigoureuse d'entraînement basée sur 96 principes, Tatvas, qu'elle vise à harmoniser.
    Ses applications martiales ne sont pas perceptibles directement pour une personne non initiée. C'est en ce sens que l'on parle d'art martial ésotérique. Les formes corporelles sont extrêmement précises et économiques. Rien n'est fait qui ne soit pas nécessaire et chaque mouvement a une triple application : martiale, énergétique et pédagogique. Ces applications se révèlent pour le pratiquant au fil des entraînements.

     

     

    Le Kalaripayat sollicite toutes les disciplines de l'esprit :

    • dimension physique : muscles, tendons, système cardio-vasculaire et respiratoire, organes
    • dimension mentale : conscience et maîtrise des processus mentaux.
    • dimension émotionnelle : conscience et maîtrise des émotions. 
    • dimension spirituelle, et non religieuse.

     

     


    Pour progresser dans la disciplines il faut suivre quatre étapes :

    • les pratiques corporelles individuelles : Meythadi
    •  le maniement des armes en bois : Kolthadi
    • le maniement des armes tranchantes en métal : Ankalthadi.
    •  le combat à mains nues : verumkaï.

     

     


     

     

     

     

     

     


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