• L'Entrainement au Katana


    Pour l'entraînement au katana, on utilise cinq types de sabre d'entraînement :


    Le Iaito :

    Réplique en métal (un alliage d'aluminium et de zinc), non tranchante, d'un katana; cette déclinaison du sabre japonais est l'outil d'entraînement de prédilection des pratiquants de iaido.





    Le Bokken :

    Sabre en bois rigide. Il est utilisé par les pratiquants de iaido pour des combats, et par les pratiquants d'aïkido et de kendo pour des katas.





    Le Suburito :

    Sabre en bois rigide et lourd, destiné à s'entraîner aux coupes dans le vide (suburi) en se musclant.






    Le Shinai :


    Ormé par des lamelles de bambou maintenues par une gaine de cuir; ce sabre permet de porter des frappes réelles sans danger, moyennant des protections corporelles, et est utilisé par les pratiquants du Kendo.


    Le Shinken :

    Katana authentique et aiguisé; il est utilisé principalement pour les coupes, comme dans le batto do et le tame shigiri, contre des cibles constituées de tatamis ou de nattes de pailles roulées. Les hauts gradés (5e dan ou plus) en kenjutsu et en iaido les utilisent pour passer des examens ou certains katas.

     

     


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  • Le Katana

     

    Symbole des samouraïs, le katana est un sabre en courbe de 60cm minimum de hauteur. Il se manie généralement à deux mains.

    Le poids d'un katana dit standard varie entre 800 et 1300 grammes.

    C'est une arme de taille dont on utilise le tranchant et d'estoc grace à sa pointe.



    La lame ainsi que la poignée comportent plusieurs parties qui ont chacune leur nom ; ceci marque l'importance que la culture japonaise accorde au sabre.


    Tsuka (Poignée) : Son cœur est constitué de deux coques de bois de magnolia.

    Kashira, ou Tsukagashira : Décoration du bout du pommeau.

    Tsuba (Garde) : Son rôle est de protéger la main et de l'empêcher de glisser de la poignéet enfin de parfaire les techniques de défense lors d'attaque avec un Tanto.Les tsuba sont en général classifiés en deux catégories: ceux en fer (ou tetsu) et ceux en métaux mous (ou kinko) composés d'une grande variété d'alliages: les shaduko (de couleur bleu nuit en cuivre et or), les sentoku (de couleur marron en cuivre, zinc et plomb), les shibuichi (souvent gris en cuivre et fer),.... Le plus souvent de forme de circulaire, on peut également en trouver dans des formes diverses (carrée, hexagonale, rectangulaire,...). Leur surface est généralement sculptée, décorée ou ajourée (sukashi). Chaque Clan ou Seigneur possédait son propre Tsuba avec ses armoiries.Menuki : Broche d'ornement sur la poignée, elle aide également à la saisie ; elle n'est pas posée au même niveau sur la face dite Omote que sur la face dite Ura.

    Mekugi : Goupille de bambou qui fixe la lame à la tsuka ; la soie (nakago) de la lame et la tsuka sont percées, et le mekugi les traverse de part en part.

    Same kawa : Fait en peau de requin ou de raie, cela recouvre le bois de la tsuka.

    Tsuka ito ou tsuka maki : Laçage de tresse spéciale en soie ou coton, ou encore de cuir autour de la poignée, permettant une meilleure préhension et de maintenir les deux coques constituant la tsuka.

    Sepa : Parties métalliques entre le tsuba et la lame, guidant la soie (nakago) lors de son insertion dans la tsuka.

    Habaki : Pièce métallique située à la base de la lame ; elle sert à « verrouiller » le sabre dans le fourreau (saya), à éviter qu'il ne tombe ; pour dégainer il faut pousser sur la garde (tsuba) avec le pouce pour faire sortir le habaki du saya et pouvoir tirer la lame.

    Nakago : Soie, partie insérée dans la tsuka et percée d'un ou deux mekugiana (trou permettant le passage du mekugi).

    Yasurime : Traits de lime organisés sur la soie, varient selon les écoles.

    Mei : Signature gravée dans la soie identifiant le forgeron .

    La Lame : Constituée de plusieurs parties.

    Yakiba : Partie trempée de la lame, formant la ligne de trempe, (hamon). Présente différentes formes (vagues, boîtes, etc.)

    Hassaki : Tranchant de la lame.

    Arêtes : la partie parallèle des flancs de la lame (shinogiji) a une certaine épaisseur ; la lame s'affine vers la pointe (kissaki) et vers le tranchant (hassaki), la transition de la partie parallèle et les parties s'affinant forment trois arêtes qui se rencontrent en un point nommé mitsukado.

    Shinogi : Arête latérale de la lame.

    Yokote : Arête séparant la pointe (kissaki) du reste de la lame .

    Saya (Fourreau) : Il est fait de bois de magnolia qui, bien séché, est absorbeur d'humidité, limitant l'oxydation des lames ; il est recouvert de laque traditionnelle (22 couches) d'aspect lisse ou granulé à motif avec ou sans incrustation ; celle-ci avait deux vertus : rendre étanche l'ensemble sabre fourreau, et rigidifier le fourreau fait de magnolia fragile.

    Sageo : Cordelette sur le fourreau.

     

    Présentation d'un katana


    Lorsque le katana est sur son présentoir, il est placé :

    Dans son fourreau (saya)

    Tranchant vers le haut

    A gauche de soi


    Le plus souvent, seule la « monture » du sabre est exposée ainsi (tsuka, tsuba et saya, maintenus ensemble par une lame en bois). En effet la lame est souvent rangée dans une monture de protection hermétique en bois blanc dite de shirasaya (qui ne sont pas destinées au combat).

    A l'époque, en temps de paix, le katana se posait sur le présentoir, la tsuka côté gauche, alors qu'en temps de guerre, la tsuka est à droite, ceci afin de permettre une sortie plus rapide du katana en cas de danger.


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  • Précisions & Exceptions en Club de Kendo

     

    • Le Grade •

    Dans certains clubs tels que Yushinkan Cergy (départ. 95), l'obtention du premier Dan est récompensée par le port d'inscriptions en Kanji et en Romaji du nom du Kendoka sur la Tare (protection couvrant le bas-ventre et le haut des cuisses). Au club de Cergy, il est coutume de faire un petit pot après chaque obtention du premier Dan à la fin d'une séance au choix du maître et des pratiquants non-débutants, afin de marquer le coup.

    Le passage de grade :

    Les grades récompensent la réussite à un examen comprenant une épreuve écrite (jusqu'au 5e dan), une épreuve pratique constituée de 2 combats d'une minute trente environ avec 2 candidats différents, et d'une épreuve de Kata où selon le grade présenté le candidat devra réaliser une partie ou la totalité des Kata de Kendo.

    Le jury est constitué d'examinateurs dont le nombre (5 ou 7) et le grade (minimum 5e dan) sont en fonction du grade présenté. Le grade est octroyé à la majorité des voix du jury.

    Outre un âge minimum et le fait de pouvoir justifier de 3 licences (soit 3 ans de Kendo) pour le premier dan, la condition principale pour présenter un grade est l'ancienneté dans le grade acquis. Cette ancienneté augmente avec le grade présenté. Il faut au minimum 2 ans à un 2e dan qui vient d'obtenir son grade pour présenter le 3e dan et 6 ans à un 6e dan pour pouvoir présenter le 7e dan. La durée minimum entre grades est divisée par 2 pour les candidats de plus de 60 ans.

     

    • Le Bokken et les 10 Kata •

    Le Bokken sert toujours à l'entraînement. Les échauffements, l'apprentissage des attaques synthétisées et les 10 Kata sont généralement exécutés par le Bokken, mais on peut retrouver dans d'autres clubs l'usage du Shinai dans cette partie de l'entraînement (finalement dans toute la séance d'entraînement).

    Les 10 Kata (en vidéo) :

    1- IPONME

    2- NIHONME

    3- SAMBONME

    4- YONHONME

    5- GOHONME

    6- ROPPONME

    7- NANAHONME

    8- KODACHI IPONME

    9- KODACHI NIHONME

    10- KODACHI SAMBONME


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  • KYÛDÔ
    ou la Méditation Debout, "Ritsu Zen"

    • Introduction •

    Dans le passé, l'arc japonais était utilisé pour chasser, combattre, pour les cérémonies de cour, les jeux, et comme preuve de compétences.

    L'ancien mot du tir à l'arc japonais était le "Kyûjutsu" qui comprenait les compétences et techniques de l'archer de guerre. Quelques anciennes écoles, connues sous le nom de "Ryu", survivent aujourd'hui, avec leurs anciennes cérémonies et jeux, mais le temps où les arcs japonais furent utilisés comme armes de guerre est aujourd'hui bien lointain.

    Le Kyûdô moderne est principalement pratiqué comme une méthode de développement physique moral et spirituel.

     

    • De Kyûjutsu à Kyûdô •

    L'archerie au Japon remonte, comme dans le reste du monde, à la préhistoire. L'originalité de l'arc japonais (arc, dit "Yumi") est liée à l'évolution qu'il va subir en tant qu'arme de guerre au Moyen Âge. Comme le sabre et sous l'influence de la Chine, l'arc sera une arme réservée à la classe des guerriers. Depuis plusieurs siècles donc, le Kyûjutsu (Art de l'Arc) fait partie intégrante du Bushidô la voie des guerriers, au même titre que le Iaidô (Art de dégainer le sabre) ou la cérémonie du thé.
    Une étape importante dans l'histoire des arts martiaux au Japon est la période des Royaumes combattants.
       
    L'atmosphère qui règne au XIVeme siècle est celle de conflits permanents entre féodaux. C'est durant cette période que certaines disciplines se formalisent, dont le Kyûjutsu. Heki Danjo synthétise alors les techniques développées durant les siècles précédents en leur donnant une efficacité reconnue sur les champs de batailles jusqu'à l'arrivée des armes à feu (le mousquet, étant l'ancêtre du fusil) avec les occidentaux au XVI siècle.
    En 1660, à l'époque d'Edo, la paix maintenue par le Shogun Tokugawa va permettre un essor particulier des arts japonais et le mot "Kyûdô" apparaît pour la première fois, grâce au Maître d’Arc Morikawa Kozan. Utilisant deux idéogrammes, "Kyû" (qui veut dire Arc) et "Dô" (Voie), Morikawa Kozan introduit le concept de "la Voie de l’Arc" dans les arts-martiaux.
    Le Kyûdô perdant son rôle militaire deviendra une discipline de base pour l'éducation des Samûrai.
       
    D'autres écoles de Kyûdô sont apparues tout au long de l'histoire du Japon (aujourd'hui, plusieurs centaines de milliers de japonais pratiquent le Kyudo contre seulement 300 en France), avec parfois des sensibilités plus formelles et moins ancrées dans une tradition authentiquement issue du Bushidô. Sous l'influence de l'Occident, à partir de l'ère Meiji, le Kyûdô peu à peu s'est organisé autour d'une fédération qui vise à niveler les disparités pour créer une discipline satisfaisant aux différentes écoles. Tout en maintenant des relations officielles avec la Fédération Japonaise de Kyûdô, l'école Heki Ryu Insai Ha est malheureusement la seule des écoles issues de Heki Danjo, encore vivante à ce jour.

     

    • L'essence du Kyûdô •

    Le Kyûdô, qui veut littéralement dire "La Voie de l'Arc", est considéré aujourd'hui par beaucoup comme le plus pur de tous les arts martiaux.
    L'essence du Kyûdô moderne est dite synonyme de la poursuite de la vérité, de déités et de beauté. La vérité dans le Kyûdô se manifeste dans le tir pur et bien pensé, où les trois éléments de l'attitude, de mouvement et de technique s'unissent dans un état de parfaite harmonie. Un tir "vrai" au Kyûdô n'est pas seulement un tir au milieu de la cible, mais un tir où la flèche peut être considérée comme déjà existante dans la cible avant son lâché. La qualité entoure la courtoisie, la compassion, la moralité, et la non-agression. Dans le Kyûdô, la qualité est montrée en affichant une attitude respectable et une croyance en toute situation. Un bon archer de Kyûdô est une personne qui maintiendra son attitude et sa grace même en période de grand stress et de grand conflit. La beauté rehausse la vie et stimule l'esprit. Dans le Kyûdô, la vérité et la qualité, sont considérés eux-mêmes comme beau. La beauté peut aussi être trouvé dans la grace exquise et la beauté de l'arc japonais, et l'élégance de l'habit de l'archer traditionnel. L'étiquette, qui est simplement la courtoisie habituelle et le respect des autres, est un élément essentiel de la pratique du Kyûdô.

     

    • L'esprit du Kyûdô et la signification des termes en Kyûdô •

    Si on dit du Kyûdô que c'est le Zen-debout (méditation debout, dit "Ritsu Zen" en japonais) ou Zen-en-mouvement (méditation en action), cela tient au fait que le Kyûdô offre des possibilités d'intériorisation et d'introspection semblables à la méditation Zen. Cette discipline permet la compréhension du rapport de l'Être au monde dans sa posture, ses mouvements et sa gestuelle.
    Le Kyûdô est une pratique méditative et une voie de réalisation. Ni l'âge ni le sexe ni la force physique n'ont d'importance pour pratiquer le Kyûdô.
    Au moment du décoché, on peut juger de sa qualité au bruit que fait la corde lorsqu'elle frappe le tympan du bois supérieur de l'arc ; on appelle ce bruit le "Tsurune", "le son de la corde". Dans un Dojo, tout bavardage est à éviter, pour ne pas dire à proscrire, car cela perturbe la concentration et facilite la dispersion.
    Pratiquer le Kyûdô, c'est apprendre à être concentré, c'est la raison pour laquelle on évite toute conversation inutile au cours de l'entraînement.
    Les japonais parlent "d’Anmi-Ittaï ", ce qui signifie l’union des trois éléments essentiels que sont l’esprit, le corps et l’arc en un tout harmonieux.
    "Les concepts de Shin, Zen et Bi" (Vérité, Bonté et Beauté) sont au bout de la flèche "parfaite".

    La notion de Voie est, pour les Occidentaux, difficile à saisir. Le mot Voie vient du mot japonais "Dô" qui vient lui-même du mot chinois "Tao", de la philosophie du Yin et du Yang. Dans le Zen, le mot Voie contient aussi le sens d'esprit ou coeur et est le cheminement vers la réalisation de soi. Le mot "Dô" (dans [Kyû] ; [Dô] ) qui figure dans la composition de chaque discipline spécifique s'écrit par un idéogramme composé en deux parties : l'une signifiant la tête ou le chef, c'est-à-dire la notion de principe originel, l'autre représentant un pied, un déplacement, un progrès. Tout cela implique un déplacement dans le sens d'une origine. Pratiquer dans l'esprit de la Voie devrait amener à la plénitude. Mais cela ne suffit pas de s'atteler simplement à la technique ou à faire attention seulement à son matériel.
    On n'apprend rien lorsqu'on fait attention seulement aux apparences. Un tir qui vient de l'esprit et du cœur, autrement dit qui vient du fond d'un être, est l'expression d'une grande sincérité. Là on touche véritablement à la nature authentique qui sommeille en soi, qui veut s'épanouir. Le mot "Dô" désigne donc également l'Eveil.

    Et, dans cette discipline où n’existe aucun adversaire extérieur, c’est la victoire sur soi-même qu’il faut rechercher. Ni coupe, ni trophée ni autre prix, seule compte la réussite intérieure, qui plus est toujours à refaire.
    Pour éviter toute certitude, pour ne pas dépendre d’une image mais afin de se remettre toujours en question, l’absence de repères est essentielle. Les Sensei vous diront qu’ils recherchent l’harmonie et non l’exploit.
    L’un d’eux, Suzuki Hiroyuki Hanshi a même affirmé que "le tir est franc comme un miroir ; la moindre malhonnêteté ou le moindre problème sera révélé(e) dans le résultat".

     

    • Le matériel de Kyûdô •

    L'arc, dit "Yumi"

    Les arcs utilisés sont les plus grands du monde et sont les seuls à réellement décrire un cercle lors de la décoche. La corde n'a aucune chance de toucher la partie intérieure du bras d'arc lors d'un tir correct, mais de toucher la partie extérieure. Les arcs de kyudo sont asymétriques, un tiers de la longueur en dessous de la poignée, deux tiers au-dessus. Même les plus petits d'entre eux font plus de deux mètres.


    Ils sont faits de matériaux composites : feuilles minces de bois et de bambou collées perpendiculairement les unes par rapport aux autres, poncées et même quelques fois laquées pour résister aux affronts du climat. Pour être un bon archer, il faut connaître son arc intimement, ses points faibles, les endroits qu'il faut retravailler après un jour humide et ceux auxquels il faut faire particulièrement attention lors du montage et du démontage.
    La puissance de l'arc dépend totalement de l'archer. Les maîtres disent seulement qu'elle ne doit être ni trop forte, ni trop faible. Historiquement, la puissance moyenne actuelle est plus faible qu'elle n'a été. Quant à l'ancien entraînement du Kyûjutsu était beaucoup plus sévère que maintenant, avec plusieurs centaines de flèches à tirer chaque jour. Aujourd'hui, dans les Dojos, on tire une quarantaine de flèches les bons jours.


    Les flèches

    Les flèches sont un peu plus longues que les flèches habituelles, car en fin de course, la corde se trouve derrière l'oreille. La longueur d'une flèche, comme la taille de l'arc, dépend totalement de l'archer. La longueur habituelle des flèches est mesurée de l'arrière du cou jusqu'au bout de l'index de la main d'arc plus entre 3 à 7 cm par sécurité.

    Les pointes sont tout aussi variées ; il existait un type de pointe en forme de "U" qui servait à couper les cordes, une autre ressemblait à un bulbe et sifflait en volant, l'air passant dans de petits trous pratiqués dans la pointe. Pour le tir à longue distance, il est long, fin et léger. Pour l'entraînement, il est plus robuste, en bois, en bambou ou en aluminium. L'empennage est souvent fait de plumes naturelles, et le plus souvent de plumes de rapaces, très prisées pour leur grande capacité à fendre l'air.

    La cible, dite "Mato"

    Elle est de distance et de taille variable. La cible standard d'entraînement fait 36 cm de diamètre et est placée à 28 m de l'archer, et placée à 9 cm du sol. Elle a six cercles concentriques et alternativement noir et blanc, y compris le centre. Pendant les cérémonies du Nouvel An, elles sont souvent colorées, de 9 ou 18 cm de diamètres, et décorées de scènes peintes à la main et dorées.

    Le gant, dit "Yugake"

    La main qui tient la corde est protégée par un gant finement réalisé en cuir contenant un soutient pour le poignet. Il existe trois styles de gants :
    - le "Mitsugake" à trois doigts, généralement préféré par les archers au style "Bushakei".
    - le "Yotsugake" à quatre doigts, utilisé par ceux de tendance "Reishakei".
    - le "Morogake" à cinq doigts, principalement par les archers de tendance "Ogasawara Ryu".

    En raison de son utilisation simple et son bas prix, le Mitsugake est recommandé pour le débutant, quel que soit son style.



    Sources bibliographiques :
    "Kyudo : Un Tir, Une Vie" de Michel Martin.
    "Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc" de E. Herrigel.


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