• Précisions & Exceptions en Club de Kendo

     

    • Le Grade •

    Dans certains clubs tels que Yushinkan Cergy (départ. 95), l'obtention du premier Dan est récompensée par le port d'inscriptions en Kanji et en Romaji du nom du Kendoka sur la Tare (protection couvrant le bas-ventre et le haut des cuisses). Au club de Cergy, il est coutume de faire un petit pot après chaque obtention du premier Dan à la fin d'une séance au choix du maître et des pratiquants non-débutants, afin de marquer le coup.

    Le passage de grade :

    Les grades récompensent la réussite à un examen comprenant une épreuve écrite (jusqu'au 5e dan), une épreuve pratique constituée de 2 combats d'une minute trente environ avec 2 candidats différents, et d'une épreuve de Kata où selon le grade présenté le candidat devra réaliser une partie ou la totalité des Kata de Kendo.

    Le jury est constitué d'examinateurs dont le nombre (5 ou 7) et le grade (minimum 5e dan) sont en fonction du grade présenté. Le grade est octroyé à la majorité des voix du jury.

    Outre un âge minimum et le fait de pouvoir justifier de 3 licences (soit 3 ans de Kendo) pour le premier dan, la condition principale pour présenter un grade est l'ancienneté dans le grade acquis. Cette ancienneté augmente avec le grade présenté. Il faut au minimum 2 ans à un 2e dan qui vient d'obtenir son grade pour présenter le 3e dan et 6 ans à un 6e dan pour pouvoir présenter le 7e dan. La durée minimum entre grades est divisée par 2 pour les candidats de plus de 60 ans.

     

    • Le Bokken et les 10 Kata •

    Le Bokken sert toujours à l'entraînement. Les échauffements, l'apprentissage des attaques synthétisées et les 10 Kata sont généralement exécutés par le Bokken, mais on peut retrouver dans d'autres clubs l'usage du Shinai dans cette partie de l'entraînement (finalement dans toute la séance d'entraînement).

    Les 10 Kata (en vidéo) :

    1- IPONME

    2- NIHONME

    3- SAMBONME

    4- YONHONME

    5- GOHONME

    6- ROPPONME

    7- NANAHONME

    8- KODACHI IPONME

    9- KODACHI NIHONME

    10- KODACHI SAMBONME


    votre commentaire
  • Kendo 

     

    La voix du sabre 

     

    Le Kendo est une forme d'escrime, pratiquée au sabre à deux mains où grâce à l'emploi d'autres matériaux adaptés (arme en bambou ou armure de protection), les assauts sont menés de façon réelle.


    Les pratiquants de cet art sont appelés des Kendoka ou des Kenshi.  

     

     

     

    Le kendo se pratique dans un dojo, c'est à dire une salle avec un plancher ou dans des gymnases (si les planchers ne sont pas disponibles)

    Contrairement à d'autres sports de combat, il n'existe pas de catégorie de poids dans le Kendo. De plus, les pratiquants ne portent aucun signe extérieur de leur grade.

     

    La pratique du Kendo 

     

     

     


     

     

     

    La notion fondamentale du kendo est l'unité entre l'esprit, le sabre et le corps :

    • L'esprit (ki) : la détermination dans l'assaut, caractérisé par le cri poussé par le combattant (kai)
    • Le sabre (ken) : il représente le coup porté, il doit être orienté (shinai) sur une partie valable de l'armure adverse ( le tranchant doit couper la partie touchée).
    • Le corps (tai) : il représente l'engagement du corps par une frappe du pied avant soi exécutée en simultané avec le coup de sabre et le cri (kai).

     

    Points d'attaque

    En kendo, seules certaines parties du corps peuvent être touchées pour que le coup soit considéré comme valable. Les quatre cibles principales sont : la tête (men) , les poignets (kote) , les flancs (dō) et la gorge (tsuki)

     

    Les Gardes

    Les combattants se font face en tenant le shinai à deux mains (la main droite près de la garde et la main gauche à l'extrémité de la poignée) pointe vers la gorge de l'adversaire. Cette garde fondamentale (appelée chudan no kamae ) permet de frapper en avançant d'un seul pas ( issoku itto )

     

     

     

     

     

     

    L'équipement 


    Les armes 

    Le katana est le sabre utilisaient par les samouraïs, lors des démonstrations, des sabres équipés des lames factices non tranchantes sont utilisées ( habiki ). 


     

     

     

       

    Le shinai /shinaï est un sabre composé de quatre lattes de bambous attachées entre elles. (photo)

     

     

     

     

    Le bokutō  ou bokken  est une version en bois du katana. Son aspect est proche du shinai. Il était autrefois utilisé pour l'entraînement, mais il a aujourd'hui été remplacé par le shinai. (photo)

     

     

     

    L'armure

     

    Le bogu est l' armure protégeant principalement les parties du corps visées, il est composé :

    • men  : masque pourvu d'une grille métallique couvrant le visage et la tête, les épaules et la gorge.
    • kote  : gants protégeant les poignets et une partie des avant-bras.
    • do  : plastron protégeant le ventre au niveau des côtes et qui remonte jusqu'à la poitrine.
    • tare  : protection couvrant le bas-ventre et le haut des cuisses.

     

     

     

     

    Les vêtements 

    Les vêtements traditionnels sont le hakama (pantalon jupe) et le keiko-gi (veste)

     

     

     

     

     

    UNE DISCIPLINE DE L'ESPRIT

     

    Le kendo n'est pas qu'une discipline physique. Sa pratique requiert la maîtrise de « kata », (combats codifiés), et de l'étiquette s'appliquant au dojo . Le kendo est un art qui exige une discipline de l'esprit.

    Les katas se composent de dix séquences codifiées de combat entre deux partenaires, sept avec le bokken (sabre long) et trois avec un kodachi (sabre court) pour le shidachi .

     

    L'étiquette

    "Le kendo commence et se termine par un salut". Cette règle fondamentale enseignée dans tous les dojo souligne l'importance de l'étiquette qui fait totalement partie de la pratique du kendo. L'étiquette exprime le respect et la gratitude envers les autres pratiquants et les professeurs, mais aussi envers le dojo et le matériel.


    votre commentaire
  • Le KENDO

    Le Kendo a été créé au début du XXème siècle au Japon pour se démarquer du Ken-Jutsu, jugé trop guerrier. Dès cette époque, le KENDO fait partie des matières obligatoires dans les écoles nippones. Les premiers Championnats du Monde eurent lieu en 1970.
    Le Kendoka porte, en plus de sa tenue d’entraînement, un équipement de protection se composant d’un casque, d’une cuirasse prolongée par un tablier et des gants. Les techniques sont réalisées avec des lames de bambou.

    A Bercy, c’est l’équipe de France de KENDO qui sera présente.

     

     



    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique